Démarré en 1995, le mandat de l’édifice de l’Ouest est passé d’un projet de rénovation plutôt conventionnel de structure patrimoniale très modifiée à un projet d’intégration d’espaces fonctionnels supplémentaires très sensibles dans les cours intérieures et d’aménagement d’une installation souterraine de contrôle des visiteurs discrète et hautement sécurisée.
L’énoncé de projet comportait initialement l’élimination de l’amiante, la rénovation intérieure des bureaux de la Chambre pour les membres du Parlement ainsi que la restauration de tous les éléments extérieurs du bâtiment.
Puis, la portée s’est élargie pour inclure des installations gouvernementales temporaires, pendant que les locaux existants subissaient des travaux de rénovation prolongés. S’est donc ajoutée la construction d’un toit vitré sophistiqué, qui recouvre la cour du bâtiment dans le but d’aménager une nouvelle Chambre des communes provisoire et des salles de réunion pour les comités législatifs.
L’objectif du concept était simple : respecter et restaurer les éléments à caractère patrimonial du bâtiment dans toutes les interventions, tout en intégrant de nouveaux composants techniques et fonctionnels conformes aux exigences du programme. Ainsi, la restauration et la modernisation doivent être aussi discrètes que possible dans les installations existantes, alors que tous les nouveaux éléments constituent une interprétation du style architectural néo-gothique historique du bâtiment original.
La conception unique en son genre du toit vitré au-dessus de la cour existante devait respecter l’exigence stricte de contrôler la lumière du soleil et le rendement acoustique en raison de la télédiffusion quotidienne des échanges en Chambre, une structure qui devait par ailleurs demeurer indépendante des bâtiments voisins plus anciens.