Le mandat premier de l’installation du Chiapas est la surveillance et le diagnostic. Comme pour toutes les agences de biosurveillance nationales, l’objectif est d’anticiper les maladies potentielles et de se préparer à les contrer, qu’elles soient connues ou non. Les maladies infectieuses étudiées et surveillées comprennent entre autres la grippe aviaire, la maladie de Newcastle, la stomatite vésiculaire, l’encéphalomyélite équine du Venezuela, l’encéphalite équine de l’Ouest, la peste porcine classique ainsi que la fièvre aphteuse. Les locaux administratifs comprennent des bureaux fermés pour le directeur du programme ainsi que pour le personnel de biosécurité, de sécurité et du contrôle de la qualité. Des postes de travail communs sont mis à la disposition des chefs de laboratoire, du personnel scientifique et des techniciens. De plus, le plan comporte une bibliothèque, un salon du personnel, des toilettes et une zone de casiers. Les laboratoires de niveau BSL3 et BSL3 incluent notamment des espaces ouverts ainsi que des laboratoires fermés pour les activités de soutien comme la PCR, des salles d’isolement, des salles d’équipement, des chambres froides et un lave-verrerie.
Les zones BSL3-Ag comprennent des salles de confinement d’animaux, de procédure et de nécropsie. Parmi les fonctions de soutien animalier, notons un système de chargement des animaux, un entrepôt de stockage de la nourriture pour animaux, des portails ainsi que des entrepôts d’équipement. Le personnel dispose de locaux pour se changer à l’entrée ainsi que des salles de travail de documentation.
Le concept de l’installation est adapté au contexte rural et utilitaire dans lequel elle se situe ainsi qu’à la nature hautement technique de ses activités, et vise par ailleurs la meilleure expérience possible pour les occupants. Des matériaux d’origine locale ainsi que des techniques de construction adaptées ont été employés pour créer une architecture utilitaire fluide. Le bâtiment se caractérise par une conception flexible novatrice et durable, qui favorise les interactions entre les occupants et, là où c’était possible, avec l’environnement extérieur, offrant ainsi une contrepartie à la nature cloisonnée du travail en laboratoire.