21 avril 2023
Écrit par
Kalynn Helmer, coordinatrice du marketing, et les membres de notre équipe d'architecture paysagère et d'urbanisme.
La Journée de la Terre, c’est demain, 22 avril, donc l’occasion est tout indiquée pour jeter un coup d’œil sur la manière dont nous travaillons avec l’environnement dans notre domaine, en particulier par l’intermédiaire de notre équipe Architecture du paysage.
Les critères environnementaux prennent d’assaut l’industrie et les clients veulent s’assurer que les initiatives écologiques qu’ils adoptent dans le cadre de leurs projets ne passent pas inaperçues. Architecture49 prend en compte l’environnementalisme à toutes les étapes de ses projets, mais là où elle se distingue des autres, c’est qu’elle fait entrer en jeu des architectes-paysagistes et des techniciens en aménagement paysager pour aider ses équipes dès l’étape d’avant-projet. Le simple fait de garder à l’esprit l’atténuation des effets sur l’environnement pendant la conception permet d’accomplir de grandes choses, notamment pour la compensation de l’utilisation du chauffage et de la climatisation, la diminution des coûts opérationnels et l’amélioration de la qualité de vie des utilisateurs finaux. Comme l’a dit l’un de nos architectes-paysagistes stagiaires : « Nous devons vivre en harmonie avec la Terre ».
Cela signifie qu’il faut entre autres penser aux types d’arbres, d’arbustes et de végétation à intégrer à nos aménagements. Nous savons tous que l’architecture du paysage ne se limite pas à créer de beaux jardins, même si la beauté doit sans aucun doute être prise en compte. Ainsi, autant le résultat visuel que la longévité de la conception pèsent dans la balance. Voilà pourquoi les espèces indigènes sont si importantes. « Leurs coûts d’entretien sont faibles et ils contribuent à la création d’habitats pour les oiseaux et les insectes », explique Magan Kaur, conceptrice-paysagiste. L’environnementalisme n’a pas besoin d’être compliqué.
« Les cultures autochtones célèbrent la nature et tous ses éléments, et c’est pourquoi elles sont à la base de certains des projets d’architecture du paysage les plus incroyables. Le savoir traditionnel et le patrimoine peuvent contribuer à une gestion durable des écosystèmes. Par exemple, la production et la consommation durables d’aliments autochtones et traditionnels apportent des avantages inestimables aux ressources naturelles et aux écosystèmes » Magan Kaur, conceptrice-paysagiste
« Il faut envisager de réduire l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques, et de les remplacer par du compost organique et d’autres produits de la sorte. Et utiliser l’eau intelligemment. L’irrigation goutte-à-goutte et d’autres systèmes d’irrigation efficaces peuvent réduire la consommation d’eau et empêcher le ruissellement ». Tous ces éléments contribuent à rendre un projet plus écoresponsable.
En tant que consultants, nous pouvons aider nos clients à atteindre un environnementalisme utile et durable sans se faire avoir par les tendances accrocheuses en matière de végétation qui ne seront plus d’actualité dans les prochaines années. Nous pouvons les informer tout au long du processus de conception afin de les aider à repenser leur idée d’un bon aménagement paysager. Il ne s’agit pas toujours de réunir le trio « gazon précultivé, arbustes et arbres », a ajouté Stef.
En architecture du paysage et en conception en général, les aspects les plus intéressants sont introduits par l’intégration et l’acceptation de pratiques de conception autochtones. En effet, l’environnementalisme et les pratiques de conception autochtones se recoupent dans de nombreux domaines. Cela signifie que nos équipes sont en bonne position pour agir en tant qu’intendantes et promotrices au sein de l’industrie afin d’intégrer davantage ces pratiques sur le terrain et d’aider les autres à accueillir la sagesse des gardiens des savoirs de notre pays. « Les cultures autochtones célèbrent la nature et tous ses éléments, et c’est pourquoi elles sont à la base de certains des projets d’architecture du paysage les plus incroyables. Le savoir traditionnel et le patrimoine peuvent contribuer à une gestion durable des écosystèmes. Par exemple, la production et la consommation durables d’aliments autochtones et traditionnels apportent des avantages inestimables aux ressources naturelles et aux écosystèmes », a déclaré Magan.
Donc, ce mois-ci, et plus particulièrement lors du Jour de la Terre, nous vous mettons au défi de trouver encore plus de moyens de travailler avec la terre et d’intégrer l’environnementalisme à la conception. Parce qu’il n’est pas uniquement question, ici, du paysage. L’environnementalisme fait partie intégrante de notre profession. S’il n’y a pas d’amélioration dans d’autres aspects de l’environnement bâti, cela revient à peindre sur des fondations fissurées.
En ce qui concerne le travail d’aménagement paysager, Magan relève des idées intéressantes : « les architectes-paysagistes jouent un rôle clé dans la promotion de changements politiques qui appuient la protection de l’environnement, comme la promotion de l’utilisation d’énergies renouvelables ou la protection d’espaces verts contre le développement immobilier. »
Autrement dit, l’avenir est une perspective intéressante.